Nous sommes en novembre 1941, et la guerre fait rage en Europe. On retrouve la famille Dumais, dont les membres habitent encore la maison de chambre de la rue Saint-Jean. La vie à Québec est toujours difficile, en raison de l’énorme effort de guerre imposé à la population : rationnements, couvre-feu, exercices de bombardement… Marie-Blanche, Florence et Simone, trois des filles d’Eugénie, travaillent à l’arsenal militaire de Saint-Malo, à l’inspection des balles, et leurs salaires servent à faire vivre la famille. La crainte de la conscription est vive. Elle crée une commotion au sein de la famille Dumais, de même qu’à Québec, où de nombreux affrontements ont lieu.
Deux ans plus tard, en 1944, les choses ont évolué. La guerre n’est pas terminée, mais la vie reprend doucement à Québec. C’est l’été, et les filles Dumais vont danser sur la terrasse Dufferin. Chacune à leur manière, cet été-là, elles réaliseront un rêve, que ce soit de trouver l’amour ou de se consacrer à leur passion.